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Espaces naturels et biodiversité

Ce petit ruisseau affluent de la Choisille d’une longueur de 6800 mètres traverse la commune d’est en ouest visible à partir de la rue de Couleuvrou au niveau du parking de la mairie (place Louis de Marolles). Vous le retrouverez rue du vieux bourg au niveau du parc de Mazières. Le plus visible sera à partir du lavoir où débute un chemin de promenade qui vous emmènera jusqu’au gymnase Demongeot en traversant la rue de la Perrée. Vous pourrez y contempler nos daims, vous informer sur la faune et la flore au travers de notre parcours pédagogique, vous y reposer sous les saules pleureurs et pratiquer quelques activités physiques sur le city stade, le parcours bicross, des buts de foot et toutes activités de plein air. 

Le parcours pédagogique

La Perrée dans tous ses états

Ce petit ruisseau au sud de la commune alimente la zone humide du Marais appelé aussi « la Coulée du Marais ». Il est la zone tampon qui récupère toutes les eaux de ruissellement évitant ainsi des problématiques d’inondation. Ce ruisseau a donc un rôle essentiel pour notre commune. Il est l’affluent de la Petite Gironde. 

Elle occupe une surface conséquente dans la partie amont du bassin versant du ruisseau de la Petite Gironde. Les habitats rencontrés sont dominés par des espèces herbacées inféodées strictement aux zones humides. Elles y constituent une mosaïque d’écosystèmes parmi lesquels on retrouve la mégaphorbiaie à Liseron des haies et à Épilobe, la magnocariçaie à Laîche des marais, des roselières à Massette ou à Baldingère. Les habitats présents au Marais constituent une entité fonctionnelle cohérente et remarquable par l’imbrication des écosystèmes qu’on y rencontre et du fait de la surface occupée. Cette zone a été sanctuarisée comme zone humide. Cet espace est cogéré par la commune, Tours Métropole Val de Loire et la SEPANT. Ce site est librement accessible aux promeneurs sur une vue exclusivement extérieure. La promenade à l’intérieure est strictement interdite. 

Un espace boisé situé en plein centre de la commune. Il était l’un des éléments de l’ancienne ferme de Mazières et de son château. Un axe dans le sous-bois et sous l’allée des platanes rejoignait la propriété. Devenu communal dans les années 80, il a été ouvert au public en 1989. 

Vrai poumon vert et îlot de fraicheur, le square Anne Frank est le lieu privilégié pour s’y promener, s’y détendre et y prendre le frais en cas de forte chaleur. Vous y trouverez également un terrain de pétanque. 

Ce bois fait l’objet de contrôles réguliers par des experts forestiers afin de garantir une gestion raisonnée de cet espace en plein cœur des zones urbanisées oésiennes. En prolongeant votre promenade, vous atteindrez l’impasse des résidences du parc avec de magnifiques platanes. En continuant vous arriverez au parc de Mazières où siège la mairie.

Cet espace boisé protégé propose un îlot de fraicheur près de la gare. On y trouve également des terrains de pétanque dont un est couvert. Un chemin de copeaux de bois permet d’aller y flâner en toute tranquillité.  Ce bois est régulièrement diagnostiqué et fait l’objet d’élagage, d’abattage et de plantation. 

Lieu plébiscité par les Oésiens, le Parc de Mazières est l’écrin de la commune où l’on peut se promener et découvrir tout autour d’une grande pièce d’eau, des arbres remarquables. Outre les chênes séculaires, on peut y admirer des tulipiers, un énorme hêtre pleureur, et un superbe alignement de vieux charmes en bordure de l’allée principale. Un arboretum de plantations récentes en remplacement de résineux est à découvrir sur le côté nord du parc avec des essences multiples résistant au changement climatique. 

A l’est des Grandes Brosses, propriété boisée d’une trentaine d’hectares, le Parc de la Cousinerie offre vingt hectares voués à la promenade et aux jeux dans un cadre naturel, un réservoir de biodiversité. Les chemins et les plantations ont transformé le site, agricole à l’origine, dans un esprit de « développement durable ». 

Des boisements de chênes, frênes et merisiers entourés d’arbustes à baies et de fruitiers protègent les jeunes arbres et nourrissent les oiseaux du site. 

Le long de la « fosse à la boite » des prairies humides sont fauchées pour préserver le pigamon jaune (espèce protégée). De grandes zones sont traitées en prairies de fauche, avec une flore très diversifiée, qui accueillent nombre d’espèces de papillons, insectes et orchidées. Autour de boisements reconstitués, la plantation massive de lisières arbustives d’essences naturelles (cornouiller, viornes, prunelliers, etc.) a généré un milieu privilégié pour les oiseaux. 

La mare d’origine, conservée est également riche en espèces aquatiques et permet d’entendre grenouilles et crapauds. Elle fait maintenant partie d’un réseau de mares reconstituées pour préserver les espèces protégées qu’elles abritent. 

Ce parc est très plébiscité du public. Des parcours d’orientation pour écoles primaires ou secondaires y sont installés. 
Côté loisirs : des jeux, deux aires sont prévues pour petits et grands tandis qu’une grande pyramide de corde permet de s’initier à l’escalade. 

Un plateau est réservé à la pratique du skate ou du roller. De grands terrains accueillent les jeux de ballon. L’espace a également des terrains de pétanque. 

Infos pratiques :

  • Accès libre
  • Surface de 45 ha
  • Aires de jeux
  • Terrains de sports
  • Terrains de pétanque
  • Skate park

En 2013, la commune a décidé l’implantation d’un rucher communal pour contribuer à la protection des abeilles. Le Conseil Municipal a voté l’acquisition de 10 ruches qui ont été positionnées dans le parc de Mazières. 

Dix ans plus tard, le rucher communal a emménagé à proximité de la Perrée. Les abeilles trouvent dans cet espace naturel la diversité de fleurs dont elles ont besoin mais aussi de l’eau pour boire et climatiser l’intérieur de leur maison. Quelle que soit la température extérieure, le couvain doit être maintenu à une température constante de 36°C. 

La récolte 2023 a été satisfaisante, les apiculteurs l’ont présentée en décembre devant la boulangerie puis en juin à Mazières pour Naturoé 2024. L’intégralité  de la récolte a été vendue aux Oésiens.

 La fin d’été 2023 a été difficile pour les colonies. A la période où elles doivent stocker de la nourriture pour affronter l’hiver, elles ont été massivement attaquées par des frelons asiatiques. Ces prédateurs les capturent devant la ruche et les stressent au point qu’elles renoncent à sortir butiner pour faire des réserves de nourriture. S’en suivent des conditions de survie difficiles pour les abeilles d’hiver.   C’est pourquoi cette année, nous avons placé des pièges sélectifs pour tenter de préserver nos abeilles.  

Le printemps 2024, la difficulté est venue de la météo très pluvieuse. Le temps de butinage trop réduit, elles ont connu la disette. Le miel stocké habituellement dans les hausses pour notre consommation a été redescendu par les abeilles dans leur corps de ruche pour manger. Les apiculteurs ont même renoncé à placer des hausses pour sauver les colonies les plus affamées. Il n’y a donc pas eu de récolte de printemps. 

Au mois d’août, elles butinent de nouveau très activement. Sur les fleurs des jardins de particuliers comme sur les espaces verts publics, elles trouvent une grande diversité de pollens pour nourrir leurs larves ainsi que du nectar pour fabriquer le miel. La gestion différenciée des espaces verts, le fauchage tardif et la non utilisation d’herbicides, a un effet vertueux sur la flore tant sur le plan quantitatif que qualitatif. La diversité florale (trèfle, coquelicots, pissenlits, reine des prés …) apporte aux abeilles des acides aminés variés qui renforcent leur système immunitaire pour lutter contre maladies et parasites.   

La récolte d’été sera de qualité. La mise en hivernage des colonies suivra très vite.  L’apiculture exige beaucoup de présence et d’observation pour anticiper, réagir à temps, n’intervenir que si nécessaire. C’est ce que s’appliquent à faire les 2 apiculteurs avec lesquels notre commune a passé convention. Merci à eux ! 

Quoi faire face à un essaim ?

  • Rester calme
  • Ne pas utiliser d’insecticide. 
  • Prévenir la mairie qui appellera un apiculteur qui est le seul professionnel habilité à récupérer l’essaim et sauver ces abeilles.

En 2013, avec la participation de Tours Plus et GRDF notre commune s’est doté de jardins familiaux gérés par l’association des « Jardins du Couleuvrou ».  

Tours Métropole Val de Loire s’est engagée dans une gestion écologique de ses espaces verts à travers la mise en œuvre de multiples actions, dont, entre autres le plan de gestion différenciée, la pratique obligatoire du zéro pesticide, l’éco pâturage pour limiter le recours à l’entretien mécanique… 

Plusieurs communes ont également mis en place un plan d’actions identiques mais ne pouvait s’engager seules sur la mise en place de l’éco-pâturage. Une enquête à l’échelle des 22 communes de la Métropole avait mis en évidence qu’une superficie de 100 hectares d’espaces publics naturels pouvait permettre ce pâturage urbain qui peut s’affranchir du préfixe éco pour affirmer la dimension écologique d’une pratique ancestrale.   

TMVL a donc retenu l’exploitation en régie qui consiste à détenir son propre cheptel de moutons qu’elle met progressivement à disposition des communes qui en ont fait la demande. A terme, le troupeau métropolitain devrait compter 140 têtes regroupées l’hiver, au sein d’une bergerie. 

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