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Les nuisibles

Tout savoir sur le frelon :

Originaire d’Asie, le frelon à pattes jaunes dit frelon asiatique a été signalé en 2004 dans le Lot-et-Garonne. Depuis, il s’est parfaitement habitué à notre climat et son aire de progression en France et aussi en Europe ne cesse d’augmenter d’année en année, posant des défis écologiques et économiques majeurs. 

Cette espèce de frelon exerce une pression importante sur les populations d’insectes locaux, en particulier les abeilles domestiques. Il met ainsi en péril la santé des écosystèmes ainsi que l’activité des apiculteurs. Le frelon asiatique peut également représenter un danger pour les humains, notamment en raison de ses piqûres dangereuses, en particulier pour les personnes allergiques. 

Que faire en cas de suspicion de la présence d’un frelon asiatique ou d’un nid occupé ?

  1. Le signaler à votre à votre mairie qui vous indiquera la marche à suivre pour le faire détruire 
  1. Prendre une photo : l’identification de l’espèce se fait par une personne compétente (technicien ou agent de la commune formé à la reconnaissance du frelon). 
  1. Le signaler sur le site de l’Inventaire National du Patrimoine Naturel, référence par rapport à cette problématique. 
  1. Pour la destruction des nids habités, il est conseillé de faire appel à une entreprise spécialisée. 
Ne détruisez pas un nid de frelons vous-même !

Le ragondin 

De la famille des Myocastoridés, le ragondin (myocastor coypus) est un mammifère originaire d’Amérique du Sud qui vit à l’heure actuelle un peu partout sur le territoire français. Ce rongeur est aussi appelé le Nutria ou le Lièvre des marais parce qu’il y vit et y retrouve des conditions climatiques favorables à son épanouissement. C’est depuis le XIXe siècle qu’il est entré sur le continent européen, principalement à des fins commerciales. En effet, sa fourrure imperméable n’est pas coûteuse et sert alors à la confection d’articles de bonne qualité. Sans oublier que sa viande est délicieuse et appréciée par certains à l’époque. Toutefois, son mode de vie en fait un animal nuisible et donc à combattre. 

Le ragondin a une taille d’environ 40 à 60 cm pour un poids moyen de 7 kg. Il a une longue queue écailleuse et cylindrique de 25 à 45 cm et d’autres caractéristiques qui lui permettent de vivre aisément en milieu aquatique comme des narines valvulaires, des yeux et des oreilles situées haut sur la tête et des pattes postérieures palmées. 

Reconnaissable à son pelage gris-brun au-dessus et orangé en dessous, le ragondin a une durée de vie de 4 à 5 ans. Bon nageur, il s’établit dans les milieux d’eau douce, à savoir les étangs, les marais, les rivières, etc. Où il creuse des terriers de 6 à 7 m de profondeur. Cet habitat est doté de plusieurs entrées, les unes sont subaquatiques et les autres, orientées vers la terre ferme. 

Animal diurne et crépusculaire, le ragondin est plus à son aise dans l’eau que sur terre. Consommant entre 30 et 40% de son poids au quotidien, ce rongeur se nourrit essentiellement de végétaux aquatiques, tels que les roseaux, les joncs et les plantes sauvages. Par ailleurs, il aime également les céréales (maïs, blé, etc.), les racines et les écorces, surtout en saison hivernale. Toutefois, il est sédentaire et ne supporte pas l’excès de froid. 

L’impact sur l’écosystème local de la présence d’espèces envahissantes comme les ragondins est significatif et multifactoriel. 

Ces rongeurs, introduits dans de nouveaux environnements sans prédateurs naturels, perturbent l’équilibre écologique en modifiant les interactions entre les espèces indigènes et leur habitat. Leur régime alimentaire omnivore et leur comportement de creusement de terriers déstabilisent les berges des cours d’eau, provoquant l’érosion des sols et la destruction des habitats naturels des espèces locales, telles que les poissons et les oiseaux aquatiques. 

De plus, les ragondins peuvent propager des maladies zoonotiques dangereuses pour la santé des animaux sauvages et des humains, compromettant ainsi la biodiversité et la santé publique. 

En perturbant les chaînes alimentaires et les interactions écologiques, les ragondins peuvent également entrainer des effets en cascade sur d’autres composantes de l’écosystème, affectant la disponibilité des ressources alimentaires et le fonctionnement global de l’écosystème. 

La gestion de l’impact des ragondins sur l’écosystème local nécessite une approche intégrée, combinant des méthodes de contrôle des populations de ragondins avec des mesures de restauration de l’habitat et de surveillance de la santé des écosystèmes. 

En comprenant pleinement les implications écologiques de la présence des ragondins et en prenant des mesures appropriées pour atténuer leur impact, il est possible de restaurer et de préserver l’équilibre écologique des écosystèmes locaux. 

L’impact des ragondins sur l’écosystème local est profondément préoccupant, car ces rongeurs exotiques ont une incidence dévastatrice sur la biodiversité et l’équilibre écologique. Leur régime alimentaire vorace, axé sur les plantes aquatiques, les racines et les cultures riveraines, altère la composition des habitats aquatiques locaux, menaçant la survie de nombreuses espèces indigènes. Ils participent activement à la destruction des écosystèmes aquatiques en dégradant les berges par leur activité de creusement de terriers, entraînant une perturbation des équilibres naturels et une vulnérabilité accrue aux inondations. Par ailleurs, leur compétition pour la nourriture avec les espèces indigènes peut conduire à des déplacements de populations et à des changements comportementaux préjudiciables à la stabilité des écosystèmes. Les ragondins sont également vecteurs potentiels de maladies, présentant des risques pour la santé des autres espèces et même celle des humains. La gestion de cet impact écologique nécessite une approche éclairée, intégrant des méthodes de contrôle des populations de ragondins, la restauration des habitats dégradés, et des efforts de sensibilisation pour minimiser leur introduction dans les écosystèmes locaux. 

La législation relative au contrôle des ragondins varie d’une région à l’autre en fonction des spécificités locales et des politiques environnementales en place. Dans de nombreuses juridictions, les ragondins sont considérés comme des espèces invasives nuisibles en raison de leur impact écologique négatif sur les écosystèmes locaux et sont soumis à des règlementations strictes en matière de contrôle et d’éradication. 

Les autorités environnementales peuvent mettre en place des programmes de gestion des populations de ragondins, incluant des méthodes de piégeage et d’euthanasie, ainsi que des incitations à la déclaration des observations de ces rongeurs invasifs. De plus, des restrictions peuvent être imposées sur l’élevage et le commerce des ragondins afin de prévenir leur propagation dans de nouveaux environnements. 

Cependant, l’efficacité de ces mesures législatives dépend souvent de leur mise en œuvre et de leur application effective sur le terrain, ainsi que de la sensibilisation du public aux problèmes posés par les ragondins et aux mesures de contrôle disponibles. Par conséquent, une collaboration étroite entre les autorités, les gestionnaires d’environnement, les biologistes de la faune et les membres de la communauté est essentielle pour élaborer et mettre en œuvre des stratégies de contrôle efficaces et durables des populations de ragondins, contribuant ainsi à préserver la biodiversité et l’intégrité des écosystèmes locaux. 

L’action de FREDON Centre Val de Loire :

FREDON Centre Val de Loire met en place et coordonne les actions de surveillance, de prévention et de lutte contre les RAEE. Pour se faire, FREDON CVL s’appuie sur les associations de piégeurs, locaux, bénévoles et agréés. 

FREDON CVL assure l’animation territorial du « plan de lutte contre les RAEE » auprès des collectivités notamment en participant à la recherche de piégeurs, en mettant à disposition des cages-pièges aux collectivités lors de l’adhésion et en dédommageant les piégeurs pour leurs captures. Des actions de communication sont également réalisées afin de sensibiliser tous les acteurs concernés, ainsi que le grand public, à la problématique des rongeurs aquatiques envahissants. 

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